On voit souvent la photographie amateur comme étant une activité, à effectuer un jour de grand soleil dans un cadre enchanteur… Disons que c’est le rêve, la réalité peut être un peu différente !
Qui dit « début de mars » dit « jonquilles » dans notre coin du Nord-Vaudois. Quelques dizaines de kilomètres plus au sud, sur les contreforts du Mormont, des centaines de jonquilles voient le jour et se fanent en quelques semaines. Avec la belle fin de février que nous avons connu, la floraison est en avance, encore un peu plus que les années précédentes.
Hier n’était pas un jour à mettre le nez dehors : vent, pluie, fraîcheur. Pourtant, une journée de samedi avec 3 enfants à la maison sans prendre l’air, ça finit par devenir invivable. Donc autant joindre l’utile à l’agréable et sortir, bien équipés, pour une bonne marche dans un beau cadre. Aller aux jonquilles était plus destiné à voir l’état de la floraison qu’à un shooting… mais l’équipement était quand même dans le sac !
Arrivés sur place, les fleurs étaient bien ouvertes et les taches jaunes contrastaient bien dans l’herbe vert foncé. Quelques habitués du coin, habitant à 2 pas, nous ont assuré que c’était une bien bonne journée pour venir voir les jonquilles. En plus, il n’y avait presque personne, donc pas de problème de parking, ni une foule de personnes à éviter sur les photos.
On peut faire des photos sous la pluie avec n’importe quel matériel, pour autant que l’on prenne quelques précautions pour emballer son matériel. Quand ceux-ci (appareil et objectif) sont « WR » (weather resistant), il n’y a pas besoin de s’encombrer de sachets en plastique ou autres solutions de protection. C’est encore un bon point pour ne pas hésiter à sortir par mauvais temps.
Météo oblige, les filles ont préféré regarder papa faire les photos et garder les mains au chaud. Papa n’a pas sorti toute la panoplie emportée et s’est contenté du Fujifilm X-T2 et du 50-140 qui était monté dessus. C’est le matériel idéal pour jouer sur la profondeur de champ, pour prendre des vues générales et des gros plans.
Finalement, on a pris l’air, admiré de belles fleurs, rapporté quelques clichés en prime… et passé un bon temps père-filles.