C’est une question importante, à laquelle on répond parfois, une fois, plusieurs fois … peut-être jamais.
Ma petite histoire
En ce qui me concerne, cela a changé plusieurs fois, de manière plutôt floue, avec différentes saisons, le matériel à « disposition » me donnant envie d’essayer parfois de nouvelles choses.
J’ai commencé à photographier ce qui se passait autour de moi : activités en famille, de classe, camps de vacances dont j’étais animateur puis responsable. Etant d’un naturel plutôt solitaire, j’aimais également partir seul prendre quelques photos de beaux paysages. Petit à petit, j’ai constitué une base de donnée d’images touristiques de plus en plus large.
Ensuite, j’ai fondé une famille et bien sûr que ma petite perle a été un centre d’intérêt photographique tout particulier. Avec un 35 1.8 puis un 50 1.4 quand je suis passé au plein format, que du plaisir !
Actuellement, je reste centré sur la photo de paysage et de famille principalement. Je tente d’évoluer dans le cadrage, dans la qualité de la retouche ainsi que perfectionner ma prise de vue, avec des filtres « Skylight » et circulaire polarisant. Il m’arrive parfois de prendre quelques animaux, quelques fleurs, plantes ou arbres … mais ce ne sont pas mes priorités.
De temps à autre, mais de plus en plus souvent, je pars avec pour seul but de prendre des photos, parfois dans des conditions particulières comme les séries « A la recherche de la neige » et « A la poursuite du soleil » ou encore des photos en longue pose, sur une rivière ou de nuit à Sion avec le groupe Facebook « Passion Photographie ».
Savoir ce que l’on fait
A tout vouloir faire en même temps – et pire encore, avec la même photo – on en arrive à se donner tellement de contraintes – parfois inconscientes – qu’on en oublie le plaisir de prendre une photo, pour un sens , oserais-je dire pour une utilité ou une utilisation : pour un souvenir famille, pour donner un élément intéressant dans l’album d’un lieu, ou encore pour faire une belle photo dont on sera fier, qu’on aimera présenter aux amis – réels et virtuels – ou même imprimer et encadrer.
Une fois que l’on sait pourquoi on prend cette photo, on pourra la traiter avec tout le respect qui lui est dû dans le but poursuivi, et on évitera d’essayer de faire de toutes les photos de véritables œuvres d’art. Ainsi, on éloignera le spectre de la lourde tâche de transformer toute photo ordinaire en photo extraordinaire.