Afin de profiter au maximum de l’activité et de la vue qui s’offrirait à nous, j’avais emmené pas mal de matériel :
- mon petit compact pour prendre des photos de la famille qui grimpe.
- mon bridge pour photographier la vue avec le zoom une fois arrivés en haut.
- le drone pour quelques vues plus aériennes dans la mesure du possible.
Le tout était dans mon sac à dos, et étant donné qu’il n’y avait pas des heures de marche, le (sur-)poids n’était pas un problème.
Lors de la montée : la luminosité est excellente, mises à part quelques contrastes forts dans les ombres. Le petit RX100 fait parfaitement son travail et se range aisément à la ceinture entre 2 prises de vue. C’est un vrai plaisir de l’utiliser : le viseur permet de voir clairement son sujet dans les zones très éclairées ou en contrejour. Il reste un joujou cher, mais bien utile dans ce cas-là !
Arrivé au sommet, je le range définitivement dans le sac à dos et sort son grand frère. Je commence avec quelques vues des environs puis j’étends le champ d’action à la plaine et finalement a des prises de vue très zoomées de la montagne préférée de mon parrain, le Mont Blanc.
Si les vues avec une profondeur de champ courte sont très bonnes (comme celle du village de Bullet ci-dessous), celles de la plaine ou les gros plans sur le Mont-Blanc me laissent sur ma faim, vraiment !
Bien sûr, il y a de la brume et la distance est très grande mais le fond n’est pas très défini, c’est le moins qu’on puisse dire. Je me retrouve avec une bouillie de pixels semblable à celle que j’avais déjà dans de pareilles conditions avec le LX100 ou le GX8, au capteur micro4/3. Je savais que le capteur était petit mais je pensais que Sony pouvait aussi faire des miracles à ce niveau-là. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Dans les photos du Mont-Blanc, prises avec le zoom environ à mi-course, la netteté est de la partie mais le piqué est vraiment faible. Un coup de Lightroom ou de Dfine pour retirer le bruit et il semble tout en rondeurs ! A noter également que l’effet de vignette est très présent, formant presque un cercle entier sur la photo.
Mais tout n’est pas à jeter pour autant ! Le RX10 fournit d’excellentes photos de paysages à moyenne distance ou de gros plans. Maintenu en faibles ISO (maximum à 400), les résultats sont excellents et la possibilité de les sublimer dans Lightroom est énorme.
C’est en utilisant son matériel qu’on apprend à la connaître, et à le prendre pour ce qu’il est capable de faire ! Si les grandes étendues ne sont pas son fort, il reste un excellent outil pour l’animalier ou un très bon couteau suisse pour sortir léger et être adapté à de nombreuses situations.