Nous venons de passer dix jours en famille dans le sud. Petit retour sur le côté vacances en famille de l’expérience.
À chaque jour son objectif
Au départ, j’ai privilégié la flexibilité. J’ai donc emporté :
- un kit Fujifilm X-T5 avec mon zoom à tout faire (Tamron 17-70 f/2.8), une focale fixe (33 f/1.4) et le 100-400 pour le parc animalier.
- mon fidèle X100V, compact, mais pas trop, qui permet d’avoir de bons clichés avec un encombrement réel — il ne rentre pas dans la poche — mais pas trop important. Vous comprendrez que je me suis converti au langage Fujifilm et que le plein format avec ses gros zooms ouvrant à 2.8 ne font même plus partie de mes considérations.
- le ZV-1 pour avoir un appareil dans la poche et ne le sortir que lorsque c’est nécessaire
- … finalement, j’ai quand même emporté mon GFX accompagné du magique 110 f/2 pour les portraits sur la plage, à moins de 100 mètres de la maison de vacances, et du petit 50 mm pour d’autres occasions.
Au final, j’ai utilisé au moins une fois chaque matériel emporté, la projection était donc assez réaliste.
Nous avons passé des journées aux contenus bien différents. Chaque matin, c’était l’heure du choix du matériel adapté, en fonction de la charge acceptée et du désir de la qualité des images à rapporter.
En mode vacances, le premier élément a souvent pris le pas sur le second. Parfois, pour une longue journée, comme celle passée en Espagne, le sac était bien rempli et les éléments ont été utilisés tour à tour.
Premier élément cocasse, parfois, mon désir de simplicité et de légèreté me faisait prendre un appareil plus simple que ma fille de 10 ans, qui m’a bien secondé en prise de vues.
Photographie en famille
Il y a des sorties que nous faisons tous avec un appareil photo, c’est le but de la sortie et même maman s’y met… comme la sortie aux tulipes de Morges.
Pour les vacances, pas de but défini, chacun et chacune fait ce qu’il/elle veut.
- Maman et Tamara utilisent principalement le téléphone portable.
- Maman parce qu’elle l’a toujours sur elle et que, malgré plein d’autres propositions, cela reste l’appareil le plus pratique pour elle… validant l’adage Le meilleur appareil photo est toujours celui que l’on a sur soi !
- Tamara parce que c’est sa zone secrète, elle photographie et fait ce qu’elle veut ensuite (dans la limite de la bienséance 🙂)
- Alexine emprunte un appareil de papa, parfois à l’avance, d’autres fois, elle prend un appareil que papa a pris mais n’utilise pas à l’instant.
- Eléanore fait peu de photos, voire pas du tout. De temps à autre, elle emprunte un téléphone ou clique sur le déclencheur d’un appareil pour papa ou ses sœurs.
- Papa a emporté toute une série de boîtiers pour répondre à différentes circonstances sans mettre la photo au premier plan : la plupart du temps, ce sont les vacances qui ont la priorité, les photos viennent ensuite.
Les leçons
Je le savais déjà, mais je l’ai décliné en plusieurs nouvelles expériences : l’appareil ne fait pas la photo, le meilleur appareil ne fait pas de meilleures photos.
- Avec un bel éclairage naturel, le petit capteur (1 pouce) du ZV-1 a donné d’excellents clichés, que ce soit à Béziers ou à Cadaques.
- En panne d’inspiration à Agde, les photos de mon épouse au téléphone portable un peu ancien donnent un aperçu de la ville bien agréable que mes images prises au X100V.
Selon les albums
Réserve africaine de Sigean
Pour la partie Safari, ma fille a utilisé le Fujifilm X-T5 avec le zoom à tout faire Tamron 17-70 (pas de photos publiées). Je conduisais, je n’ai donc pas pris de photos. Ma fille aînée et mon épouse ont pris quelques clichés avec leur téléphone portable.
L’album d’Alexine
L’album de Tamara
L’album d’Esther
Pour la partie zoologique à pied, j’ai utilisé le 100-400. Bien que parfois un peu long, il m’a permis d’avoir des images bien serrées, comme si on était avec les animaux.
Canal du Midi & étang de Tau
Par un après-midi un peu maussade – on a même eu quelques gouttes d’eau, mais était-ce vraiment de la pluie ou simplement des gouttelettes emportées par le vent puissant, on ne le saura jamais – nous avons choisi de nous dégourdir les jambes le long du canal du Midi et d’accéder au phare qui termine la jetée en espérant cette fois pouvoir y accéder (après 2 autres qui ne l’étaient pas). Promenade dédiée, sans vraiment autre chose à faire, j’ai emporté le Fujifilm X-T5 avec le zoom à tout faire et le 33 mm. Ils ont été utilisés tour à tour.
Marseillan
Ces quelques clichés ont été réalisés avec le kit Fujifilm et 33 mm, à la suite de la promenade au bord du canal du Midi. Pris en fin de journée, le kit a permis de ne pas pâtir de la lumière descendante. De plus, le capteur de 40 millions de pixels rend particulièrement bien les feuilles des arbres ayant revêtu leurs couleurs d’automne (cliquer pour zoomer sur la photo dans la galerie Flickr.
Béziers
Sortie prévue pour une journée entière, je ne voulais pas m’encombrer. J’ai donc gardé le ZV-1 et prêté le X100V à ma fille. Ici aussi, les images sont très qualitatives.
Cadaques
C’était la grande journée de notre voyage : une journée en Espagne, un peu plus de 12 heures en comptant les 450 km de route.
J’avais emporté plusieurs kits et, finalement, j’en ai utilisé 2 sur 3 :
- le ZV-1 pour la visite de la ville, simplement, à sortir de la poche quand c’est nécessaire. C’est là que je me suis rendu compte que les clichés même d’un petit appareil photos pouvait être excellents si la lumière est bonne. Par contre, l’absence de viseur a été une sacrée écharde dans le pied. Plusieurs photos ont été tirées à l’aveugle, l’écran n’étant pas assez lumineux pour rivaliser avec le soleil.
- le X-T5 avec le 33 mm ou le 17-70 pour le voyage en bateau. Ce temps étant moins actif, j’avais le temps de prêter attention à mes réglages et de tenter quelques éléments créatifs. Possibilité également de changer d’objectif sans souci.
La mer Méditerranée en automne
Cette série de photos a été prise tout au long du séjour, ce qui explique la multiplicité de sources de clichés. À chaque appareil ses forces et ses faiblesses, allant de la disponibilité au détail en passant par la sensibilité en basse lumière ou la longueur focale.
Ici comme toujours, tant que la lumière est bonne tout va bien. Lorsque les pixels sont légion, la possibilité de compenser une focale trop courte par un recadrage au post-traitement est toujours possible. Dans le cas contraire, il faut faire un choix, entre – plus – basse résolution ou sujet plus éloigné.
Agde
Je n’étais pas très inspiré par la partie de la ville que nous avons visitée. J’avais emporté mon X100V, plus pour le look et le plaisir photos que pour ses capacités techniques. Au final, quelques images sans prétention.
Je vous joins ci-dessous quelques clichés de mon épouse, qui était nettement plus inspirée.
Le Puy-en-Velay
Sur la route, nous faisons une pause pour visiter la ville et la cathédrale. C’est une bonne pause et cela permet de couper la longueur du trajet pour les filles. Si j’ai pris soin de ne pas enfouir tous les appareils photos au fond du coffre – en plus, ils n’aiment pas ça – ce sera le plus accessible qui sera emporté. Il s’est trouvé que c’était le X-T5 avec le zoom 17-70, le kit qui se prêtait très bien pour cette occasion.
Mon petit plaisir
Depuis près de 15 ans, je trie, développe et gère mes photos avec Lightroom Classic. J’ai essayé d’autres programmes, je n’ai jamais changé et ai abandonné les essais après quelques semaines, quelques mois tout au plus. Ce n’est pas ce programme soit agréable en expérience photographique mais simplement, il fait le job et garde mes quelque 60 000 photos au chaud, avec la possibilité de les réexporter ou même de les redévelopper à n’importe quel moment.
Mais mon plaisir, c’est parfois le soir, parce que je suis en vacances et que je le peux bien, ouvrir Luminar Neo, et développer mes clichés de manière bien plus artistique, moins réaliste, plus osée… Fini la documentation, bienvenue à l’art ! *
* Oui, je sais, on peut aussi faire cela dans Lightroom mais Luminar Neo me conduit mieux sur ce chemin.