Reportage de la course sponsorisée de ma fille

Publié le 19 mai 2017

Depuis des semaines, elle ne parlait presque plus que de ça : sa première course sponsorisée pour soutenir son école. Une jolie « aventure photographique » pour papa.

Prévu et réservé de longue date, ce samedi était celui de la course sponsorisée : une belle occasion pour tester la photographie de mouvement, que je pratique assez peu, et pour tenter d’offrir de beaux portraits en action aux participants. J’avais imaginer filmer également la course, simplement avec un appareil photo posé sur un pied. Le temps étant gris et une averse ayant décidé de se déverser par là, ce samedi matin a été une belle aventure, sportive pour certains, photographique pour d’autres.

 

La vidéo

Je n’ai pas l’habitude de filmer, tout au plus, quelques secondes d’un instant à ne pas oublier, avec un téléphone portable le plus souvent. J’ai utilisé le petit X-E2 – avec un 16mm 1.4 pour avoir une vue le plus large possible, et donc minimiser les blancs – posé sur un pied. Je l’ai déclenché au départ des 2 courses des enfants. La première fois, en mode autofocus, ce n’était pas très concluant : il moulinait un peu au mouvement et le temps que la mise au point soit trouvée, l’enfant était passé. Pour la 2e course, je l’ai mis au point manuellement et le résultat était bien plus concluant. En voyant la vidéo, j’ai été surpris de la qualité du son et de l’ambiance qui était ainsi retransmise.

 

Les photos

Utiliser le 90mm à grande ouverture f/2 a été un grand plaisir. Dans un environnement sportif tel que celui d’une course d’école, alors qu’il est possible d’approcher les coureurs de près, cette focale relativement courte ne pose donc pas de problème. Un 200 ou 300 mm ne m’ont donc pas manqué.

Première approche du mouvement dans le monde Fuji, cela m’a permis de prendre en main les différents modes autofocus offerts par le boîtier. Le mode « apparition » n’était pas efficace dans cette situation : un membre du public qui se déplace et c’est sur lui que l’appareil fera la mise au point. De part ma position, légèrement sur le côté de la piste, c’était le mode « accélération/décélération » qui s’est avéré le plus efficace.

Il a également fallu gérer la distance minimale de mise au point : 60 cm, ce qui n’est pas beaucoup, mais dont il faut quand même tenir compte lorsque l’on s’approche très près de sa « cible ».

La pluie a aussi fait partie de l’aventure, avec une belle averse durant une des courses. Ce fut l’occasion d’apprécier le matériel « WR », tout temps, et donc ne pas se faire trop de souci … tant que les gouttes ne tombent pas à plat sur l’objectif !

Au final, le fait qu’il y avait plusieurs tours et plusieurs courses m’a permis d’apprivoiser mon boîtier et l’objectif pour obtenir de beaux résultats.. J’ai ainsi rapporté et offert à l’organisation de beaux portraits expressifs des coureurs, avec un flou d’arrière-plan (bokeh) très agréable et un bon détachement des plans.

Didier, un des papas coureurs.

Tamara, ma fille, en pleine action

Une belle expérience, qui pourra se renouveler étant donné que la course est annuelle.

Pour des raisons de respect du droit à l’image, vous ne trouverez ni la vidéo, ni beaucoup de photos ici.

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