Le retour à Sony… et au 600 mm

Publié le 1 juillet 2018

Il n’y a pas si longtemps, je vous parlais de mon retour à Panasonic, et au Lumix LX 15, qui m’a permis de renouer avec le compact, avec zoom et plein de fonctions, dont la photo 4K. Hélas, il n’a pas duré longtemps…

Le retour à Sony

Non qu’il n’a pas tenu ses promesses, encore moins qu’il a terminé prématurément sa vie… il n’était que partiellement compatible avec le stabilisateur vidéo que j’ai acheté. Du coup, commencer toutes ses prises de vues en appuyant sur l’appareil photo et devoir à nouveau utiliser la commande sur l’appareil pour viser a été rédhibitoire. De plus, l’autofocus en vidéo n’était pas sensationnel… Ne vous inquiétez pas pour lui, il a trouvé une excellente nouvelle vie, certainement beaucoup plus longue, et fera la joie d’une maman pour filmer et prendre au vol les premiers sourires, pas et événements de sa petite fille.

Quant à moi, je suis retourné chez Sony, après un premier bridge dans les années 2000 et un premier RX100 qui m’avait laissé sur ma faim, faute de réglages manuels. On dit souvent qu’il n’y a pas d’appareil parfait, seulement de compromis optimaux… c’est bien le cas ici encore. Si j’ai repris cet appareil, plutôt hors de prix dans sa version V, c’est principalement pour 2 raisons :

  • un autofocus incroyable (annoncé et vérifié en situation réelle)
  • une compatibilité complète avec mon stabilisateur Crane M(de Zhiyun) qui permet d’activer la prise de photo, l’enclenchement et le déclenchement des vidéos ainsi que le zoom directement depuis la « canne ». Un confort de travail mais surtout une qualité de prise de vue, toute action produite directement sur l’appareil entraînant un mouvement indésirable

En sus de cela, et pour remplacer la technique « photo 4K », il permet une rafale de 24 photos par seconde, soit une vidéo au format de 20 millions de pixels, avec un autofocus tout à fait performant !

Rafale à 24 photos par seconde, JPG directement du boîtier, configuration d’origine, Sony RX10 IV, 154mm (éq 35mm) – Extrait du shooting au slalom de Chamblon 2018

 

Le retour du 6oo mm

Après quelques jours d’utilisation, le RX100 V a montré tout ce qu’il avait dans le ventre. Si l’utilisation en vidéo demande quelques accessoires afin d’être efficace, la prise de vue est absolument formidable, une fois comprise la logique des boutons et des menus. La rafale est un vrai plaisir, l’autofocus également… et revient l’idée d’un gros zoom. comme le Tamron 150-600 que j’avais sur le Nikon mais en plus léger…

Il faut dire que, depuis que j’ai goûter à la légèreté de l’hybride chez Fuji, je n’ai plus trop envie de me promener avec des kits de plus de 2 kg, malgré toutes les possibilités qu’ils peuvent donner. Aussi, le 50-140 ou le 100-400 ont été laissés de côté pour le 55-200 qui, bien que moins qualitatif est bien plus léger et m’a permis de faire de belles prises de vue…

Mais quand on a goûter aux possibilités d’une très longue focale, on a de la peine à s’en passer. Si Fujifilm ne donnait pas d’option – ni en compact non plus – il n’en va pas de même chez Sony. Je ne pense pas à leur collection A7 mais au bridge, basé sur les mêmes composants que le RX100 V mais avec un superzoom équivalent à un 24-600. Lorsque j’ai interrogé mon vendeur photo sur la qualité que peut délivré un capteur d’une pouce avec un objectif si long, il m’a simplement répondu : « Monsieur, c’est Sony ! ». J’ai donc revendu mon 55-200 – et 2-3 autres éléments – et cassé ma tirelire pour acquérir un RX10 et 4e génération. En une semaine, j’ai déjà tiré plus de 1000 photos. Il faut dire qu’avec une rafale à 24 images par seconde, on y arrive vite.

De plus, cette bête à « petit capteur optimisé » est également bien conçu pour la vidéo avec, entre autre, une prise micro, une prise casque, des ralentis jusqu’à 40 fois… autant de fonctions que je me réjouis de découvrir.

Quant à la qualité des images, je vous laisse juger de ces clichés par vous-même…























 

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