Au retour d’une livraison et d’une visite de l’atelier de mon beau-frère au Val-de-Ruz, je choisi de prendre la route lente et de rentrer par la montage. Val-de-Ruz, Val-de-Travers, col des Etroits, Ste-Croix pour finalement redescendre dans la plaine. Au hasard des lumières, des couleurs et des structures, je prends quelques photos. La prise du jour est photographiée à partir du petit observatoire de la Côte de Ste-Croix. En ce jour mi-ensoleillé, mi-nuageux, les clichés sont assez différents selon les angles de vue.
Ce jour-là, j’ai emporté mon appareil photo moyen format Fujifilm GFX avec mes 3 objectifs : le grand-angle 23mm, le standard 32-64mm et le téléobjectif 100-200mm. La photo du jour est prise avec ce dernier.
Quelques jours plus tard, je visionne les photos avec mon amie Isa et nous tentons quelques développements. Cette photo me paraissait assez banale au premier abord. Puis, comme à mon habitude, je pousse les curseurs à fond, à gauche et à droite, pour voir le potentiel des différents rendus des images. C’est alors que le rendu de celle-ci devient bien plus intéressant que sur la version brute de capteur.
Cette photo a de particulier le fait qu’elle est composée de couches superposées. Les différentes vallées entre les contreforts du Jura et les Alpes dans le fond forment une alternance de couches claires et foncées. Il n’y a finalement pas tant de réglages à bouger pour obtenir ce résultat. Pour cause, je pars d’un preset de Piet Van den Eynde. Le travail de base est effectué. Reste encore à l’adapter à la photo et à l’optimiser. La déclinaison du ton général de la photo n’est pas bon : trop jaune et trop fade. C’est là qu’il faut du doigté pour modifier les tonalités vers quelques chose qui fonctionne avec cette image. Bien sûr, en quittant le vert et le bleu pâles, on sort de la réalité pour entrer dans une interprétation – très – créative. Au final, c’est un virage partiel qui me permettra d’obtenir le résultat espéré.
Pour mesurer l’évolution, voici la photo originale