5 mois avec le Fujifilm X100V

Publié le 29 décembre 2020

Début août, j’ai choisi de n’utiliser plus qu’un seul appareil photo, avec une seule focale fixe : le Fujifilm X100V. Il y a plusieurs raisons à cela :

  • se centrer sur la photographie d’abord, et non sur le matériel.
  • éviter la tension de choisir « le bon équipement » pour une sortie photos.
  • mettre un frein au GAS (gear acquisition syndrome ou syndrome d’acquisition de matériel)
  • apprendre à utiliser le plus possible l’appareil photo choisi.

Le choix de l’appareil n’était pas innocent : beaucoup de photographes, même professionnels, ont abandonné tout leur gros matériel professionnel pour n’utiliser que ce compact à focale fixe. Et c’est vrai… simple, compact, et pourtant avec tellement de possibilités ! Le capteur APS-C lui permet à cet appareil d’offrir une qualité d’image de très haut niveau. Les réglages manuels s’effectuent avec des boutons physiques, ce qui, pour moi, aide grandement à une expérience photographique agréable.

Une précision s’impose : même s’il fait partie de la gamme compacte de Fujifilm, il s’agit quand même d’un gros compact, Rien à voir avec le RX100 de Sony ou le G9X de Canon.

Souvent, on adapte le matériel à la situation photographique : un grand zoom pour de l’animalier, un grand angle pour du paysage, une focale fixe de 80mm environ pour du portrait… Il s’agit là de focales effectivement généralement utilisées pour ces objets mais en aucun cas d’obligation. Et lorsque la situation photographique n’est pas claire, on passe un temps fou à choisir le matériel qui pourrait servir à cette situation incertaine, un peu comme une demoiselle devant sa garde-robe pour un rendez-vous galant.

Ne pas penser en terme d’appareil ou d’objectif va permettre de se centrer sur l’image, l’expérience vécue, l’émotion transmise. Ensuite, on fait un vrai travail de photographe : on se déplace pour cadrer, on se baisse, se relève – là, l’écran inclinable de la dernière version du X100 nous aide pour des cadrages un peu plus bas ou hauts, mais surtout, on invente la photo que l’on pourra faire avec l’angle disponible ou atteignable et le matériel que l’on a.

Penser en terme d’image et non de technique.

Par exemple, j’ai appris en début d’année, à viser beaucoup plus large, pour montrer le décor autour du sujet, voire comprendre que le décor est plus important que le sujet, comme dans cette photo du jour, prise ici avec le 50mm du GFX.

De la même manière que l’on peut prendre des paysages au téléobjectif, on peut photographier des portraits ou des éléments naturels avec un grand angle.

Durant ces 5 mois d’utilisation exclusive, j’ai eu l’occasion de prendre des photos dans des catégories diverses et variées : événementiel, familial, nature, paysage,… Bien sûr, pour les projets professionnels, j’ai utilisé le matériel nécessaire.

Pour être tout à fait honnête, je dois ajouter que la fermeture du viseur optique est resté coincé et que l’appareil est parti en réparation pendant quelques semaines. Je n’ai pas arrêter de photographier pendant cette période et ai – essayé – d’utiliser le bon matériel pour les bonnes situations. Par exemple. pour ces photos dans le brouillard pour lequel l’ultra grand angle n’était pas le plus indiqué !

Au final, j’ai pris quelques 1500 photos dont 500 ont été conservées. Dans quelques jours, mon obligation morale sera levée mais le X100V ne retrouvera pas souvent sa place sur l’étagère. En effet, pour les sorties non-définies, il est la pièce de choix ! Pour 2021, je me prépare à d’autres obligations… Affaire à suivre !

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